Fauteuil roulant manuel : Comment choisir, quels réglages, quel entretien ?

Fauteuil roulant manuel

Le fauteuil roulant manuel est le plus utilisé en France. On le différencie essentiellement du fauteuil roulant électrique par son absence de moteur. Il peut-être conseillé pour une utilisation de durée limitée, tout comme une utilisation permanente. On trouve différents types de fauteuil, et on choisira selon l’utilisation prévue, et le niveau d’autonomie du patient.

Ici, je vous parle des critères de choix, des différences entre les modèles disponibles sur le marché, et je vous donne aussi quelques informations sur les réglages ou l’entretien de votre fauteuil roulant manuel.

Table des matières

Les fonctions d’un fauteuil roulant manuel

fauteuil roulant avis Le fauteuil roulant a pour mission de remplacer du mieux possible les jambes de son utilisateur, tout en offrant une position assise confortable et efficace. Il doit donc répondre à deux priorités, qui ne sont pourtant pas forcément compatibles, à savoir :

Offrir une fonction de chaise pour les actes de la vie courante, et une fonction de fauteuil confortable pour les moments de repos. Ce n’est déjà pas toujours évident de répondre aux deux besoins.
Il doit aussi permettre les déplacements, et pour cela, il doit être léger, simple à manipuler et prendre peu de place.

Remplir ces deux priorités n’est pas toujours chose aisée séparément, le fauteuil devra pourtant pouvoir les combiner. La mobilité ne doit pas réduire l’ergonomie et le confort du siège, mais la qualité de position ne doit pas non plus réduire votre capacité à vous déplacer efficacement.

Cela dit, selon votre âge et vos besoins, on trouve des fauteuils qui cherchent plutôt le confort. Ce sera notamment le cas pour les personnes âgées ou celles lourdement handicapées. À l’inverse, d’autres fauteuils vont privilégier une mobilité accrue, avec une légèreté maximale, pour ceux qui ont besoin de se déplacer facilement et qui conserve une activité complète.

Le choix du fauteuil se fera forcément en tenant compte de cette nécessité de balance entre confort et mobilité. Chaque utilisateur devra choisir selon ses besoins, ses envies et évidemment ses possibilités physiques.

Le fauteuil roulant pliable : Le plus répandu

fauteuil roulant prix On va se concentrer ici sur le fauteuil roulant pliable qui est largement plus utilisé que le fauteuil roulant à châssis rigide. Il est évidemment plus facile à ranger et à manipuler, ce qui lui donne les faveurs d’une très grande majorité d’utilisateurs. Certains principes évoqués ici vont pouvoir s’adapter sans problème aux fauteuils à cadre rigide. Le fauteuil va devoir combiner le mieux possible confort et mobilité, qu’il soit pliant ou pas.

Lors du processus de choix de votre fauteuil, vous serez forcément accompagné d’un vendeur qui devrait pouvoir vous orienter du mieux possible vers un siège adapté à vos besoins. Vous pourrez également faire appel à une ergothérapeute, donc les conseils peuvent être précieux. Malgré tout, si leurs compétences sont évidemment importantes et vous guideront plus ou moins vers certains fauteuils, le choix final sera le vôtre. Ce sont vos sensations et vos impressions qui vont primer sur le reste.

Voilà pourquoi l’unique solution efficace se prend par la formation et l’information de la personne handicapée. Le choix du fauteuil fait d’ailleurs partie à part entière de l’acceptation de son état, qu’il soit récent ou ancien. L’utilisateur devra donc être le seul responsable de ce choix.

Ce qu’il faut savoir dés le départ, c’est qu’on trouve de nombreux fauteuils d’excellente qualité, au prix du remboursement de la sécurité sociale, à savoir entre 400 et 900€ environ. Ce sont des fauteuils pliants généralement en aluminium, dont le poids varie entre 12 et 15 kg.

Ils possèdent les réglages essentiels pour s’adapter au mieux à la plupart des morphologies. La marque du fauteuil a réellement très peu d’importance. Il y a des règles à respecter lors de la fabrication, et donc il y a de nombreuses similitudes entre les différents fabricants. Il n’y a donc pas de « mauvais fauteuil », mais les sensations seront différentes d’un modèle à un autre, les configurations possibles également, ainsi que les réglages.

On trouve évidemment des modèles haut de gamme, qui auront des avantages indéniables, comme un matériaux plus léger et plus résistant pour le châssis, des réglages plus poussés, etc. Chaque utilisateur appréciera selon ses besoins, ses goûts, et son compte en banque…

Un cadre en alu ou en acier ?

Je ne peux que vous conseiller de vous tourner vers l’aluminium. L’acier est plus lourd, et même s’il est plus robuste, cette résistance n’a pas d’importance pour l’utilisation qu’on fait d’un fauteuil roulant.

Cela dit, le gain en poids n’a pas un impact énorme sur l’utilisation et la maniabilité. Lorsqu’on roule, on ne sent pas vraiment la différence entre un fauteuil de 12 ou de 15 kg. En revanche, ce poids est toujours important lorsqu’on porte le siège, pour monter dans notre voiture par exemple. Dans ce cas, 3 kg de plus ont leur importance.

Pour la mobilité, les facteurs à contrôler seront plutôt la qualité des roulements et le choix des roues, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Les pneus et les bandages sont importants aussi, tout comme le réglage de la position des roues. Enfin, la rigidité du dossier aura également son importance. Si on s’enfonce trop à chaque fois qu’on pousse, alors on perd de la puissance, et il faut alors forcer un peu plus.

L’importance d’un bon dossier

L’inclinaison

Suivant l’utilisation que vous ferez du fauteuil, demandez-vous d’abord s’il est nécessaire que le dossier soit inclinable. En effet, cette fonctionnalité très pratique lorsqu’on reste presque toujours dans son fauteuil, devient inutile et même dérangeante lorsqu’on se sert du fauteuil uniquement pour nos déplacements.

En effet, le fauteuil sera plus lourd à cause du système d’inclinaison. Le dossier aura tendance à prendre un peu de jeu, ce qui aura pour effet de déformer l’assise progressivement, rendant alors le fauteuil moins confortable en position normale.

Le plus gros inconvénient est que les roues arrière soient reculées pour éviter une chute arrière lorsqu’on s’incline. Cela allonge la longueur totale du fauteuil, ajoutant encore un peu de poids et réduisant la maniabilité. Nos bras et nos mains ont une position moins agréable, moins naturelle, et on peut alors se faire mal aux épaules à force de répéter nos mouvements. Les changements de direction sont également moins bons qu’avec un fauteuil à dossier fixe.

Je conseille alors l’achat d’un fauteuil avec un dossier ajustable, que l’on peut incliner à l’aide d’une clé. Le réglage est semi-définitif, on le règle une fois comme on le souhaite, et il ne bouge plus. Malheureusement, on regrette de ne pas trouver ce système sur des fauteuils complètement remboursés par la sécurité sociale.

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Hauteur et toile de dossier

Pour une personne ayant une morphologie dans la norme, alors une hauteur de dossier de 40 cm est généralement suffisante. Au-delà de 1,90 m, alors un dossier plus grand devra être envisagé. Pour les personnes ayant un manque de musculature importante, un dossier plus grand sera également indispensable. En revanche, un dossier trop haut est dérangeant pour les personnes petites, et il peut même avoir tendance à déformer le dos. Pour celles et ceux qui ont un parfait équilibre du tronc, alors on conseille pour se déplacer un fauteuil avec un dossier très bas qui permet de continuer à travailler cette posture.

La toile de dossier peut être réglable. Ce sont alors généralement des sangles équipées de velcro qui nous donne la possibilité de retendre si nécessaire notre dossier. Cependant, je pense que ce système n’est pas des meilleurs. On ne remarque pas toujours que le dossier se détend progressivement, et on finit alors par s’avachir dans notre siège, ce qui n’est évidemment pas bon pour le dos et la posture.

Les poignées arrière

Au dos du dossier, on trouve sur la plupart des fauteuils, des poignées qui permettent d’être poussé. La hauteur du dossier va toujours conditionner celle des poignées. Toutefois, si vous êtes régulièrement poussé, alors elles devront être adaptées à la taille de la personne qui prend le plus souvent soin de vous.

Dans ce cas, je conseille des poignets réglables, pour que le pousseur soit le plus à l’aise possible, sans que ça ne dérange l’assise de la personne poussée. On optera cela dit pour cette option, seulement si elle est indispensable. Car dans le cas inverse, le fauteuil sera alors alourdie inutilement.

On trouve également des fauteuils avec des poignées rabattables. Elles affichent l’autonomie de l’utilisateur qui n’a pas besoin d’être poussé, et la ligne du fauteuil est alors plus sympa, esthétiquement parlant.

Largeur, longueur, hauteur et inclinaison de l’assise

La largeur d’assise

La largeur d’assise ne se prend pas au hasard. Plus le fauteuil est étroit, plus il sera maniable. On pourra franchir davantage de portes ou de passages peu larges, ce qui s’avère souvent d’une importance cruciale.

En plus de ça, la bonne largeur offre un meilleur confort. En effet, une assise trop étroite ne sera pas agréable, et on peut même se blesser au niveau des accoudoirs ou des protège-vêtements, et à l’inverse, s’il est trop large, les toiles vont finir par se déformer sous le poids de l’utilisateur, provocant un mauvais maintien.

On admet généralement que la bonne largeur est celle qui nous permet de passer la paume de la main entre la protection de la roue et la hanche. Cet espace est prévu pour permettre de porter des vêtements très épais en plein hiver.

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La longueur d’assise

Ce critère est moins important, mais la plupart des fabricants proposent généralement au minimum, deux longueurs d’assise. On choisira selon notre morphologie, et notamment grâce à la longueur de notre cuisse, qui devra être soutenue sur toute sa longueur.

Il faut cependant faire attention que le bord de l’assise ne vienne pas gêner les mollets. Une assise assez longue va faciliter le transfert latéral en dégageant suffisamment d’espace devant la grande roue. On doit alors pouvoir sortir ou entrer dans le fauteuil plus simplement.

La hauteur de l’assise

En principe, tous les fauteuils possèdent désormais un réglage pour réguler la taille entre le sol et l’assise. Généralement, elle se situe entre 47 et 52 cm. La hauteur ne doit pas être trop importante pour passer les genoux sans problème sous les tables ou les bureaux, mais suffisante pour ne pas être trop bas, et avoir trop de difficulté à saisir des objets de notre environnement. Il faut essayer d’être environ à la même hauteur que les personnes assises sur leurs chaises.

Pour une personne très grande, on va régler l’assise un peu plus haut. C’est préférable, pour que les jambes ne soient pas trop repliées, et que les repose-pieds ne se trouvent pas trop prés du sol. Ce serait en effet dangereux lorsque le sol ne serait pas régulier.

Pour une personne hémiplégique devant nécessairement utiliser la traction podale, alors on réglera l’assise plus prés du sol afin de faciliter la mobilité.

L’inclinaison de l’assise

On ne positionne pas l’assise de manière complètement horizontale, sauf pour des cas bien précis. En effet, une légère pente avec une hauteur légèrement plus haute à l’avant permet de caler le bassin de meilleure manière au fond de l’assise, et ainsi d’avoir une position du dos plus droite. On respecte alors la cambrure de la colonne vertébrale et on réduit alors les problèmes de dos.

La position est alors plus confortable, mais aussi plus sécurisante pour l’utilisateur. Les risques de chutes vers l’avant sont très largement diminués.

Les accoudoirs

fauteuil roulant accoudoir C’est une option, tous les utilisateurs n’en ont pas forcément besoin. Ils peuvent apporter du confort à l’utilisateur, mais être gênants pour d’autres. On note également que certains les refusent tout simplement pour conserver une silhouette corporelle plus dégagée. Chacun décidera donc selon ses besoins si les accoudoirs sont nécessaires ou non.

Ceux qui décident de les utiliser vont pouvoir diminuer les contraintes au niveau du dos en s’appuyant de temps en temps sur les coudes. On peut éviter alors de courber le dos, et ainsi de voir naître des douleurs lombaires. Les accoudoirs doivent cependant être parfaitement réglés, afin de ne pas subir des tensions au niveau des épaules.

La plupart du temps, on pourra les régler à notre guise afin d’obtenir un confort et une stabilité optimale. On tiendra alors compte de l’épaisseur des coussins, ainsi que de la taille de la personne utilisation le fauteuil. On trouve des accoudoirs relevables et souvent amovibles. Ils peuvent être pratiques à utiliser, mais ne sont pas réglables la plupart du temps.

Les accoudoirs peuvent aussi servir à protéger la roue. De la sorte, on évite plus facilement de salir nos vêtements par un contact involontaire. Pour certaines personnes l’accoudoir servira aussi à éviter un frottement contre les hanches. C’est primordial pour celles et ceux ayant perdu leur sensibilité à ce niveau-là, qui pourraient se blesser sans s’en rendre compte. On peut cela dit se passer des accoudoirs et avoir un garde-boue ou une simple plaque protégeant la roue.

Les roues arrière

La position des roues arrière

Définir la position des roues arrière n’est pas forcément un choix évident. Généralement, le vendeur sera capable de vous aiguiller vers la configuration la mieux adapté à votre handicap ou votre morphologie.

Des roues arrière avancées offrent une meilleure maniabilité et des déplacements avec moins d’efforts. Le risque de chute vers l’avant est réduit, puisqu’il y a moins de charge sur les roues arrières. Pour la même raison, on se bloquera beaucoup moins sur un obstacle. Le fauteuil étant plus court on passera plus facilement partout. Enfin, le parcours des bras sur les mains courantes est allongé, ce qui permet de moins forcer sur les épaules. On a plus de force et le mouvement est plus naturel.

Avec les roues arrière reculées, on aura beaucoup moins tendance à chuter vers l’arrière. Le transfert latéral sera bien plus simple car la partie de l’assise devant la roue est plus grande. On va monter les pentes avec un peu plus de facilité que si on avait des roues avancées.

Là encore, le choix se fera selon le handicap ou la morphologie de l’utilisateur. Voici quelques situations pour mieux comprendre quelle position de roues choisir :

  • Situation 1 : Une personne avec une corpulence importante va préférer un fauteuil avec les roues arrières très en avant. Son poids important avec un centre de gravité assez haut et donc vers l’avant, auront tendance à l’entraîner plus facilement vers l’avant. On évitera alors les chutes en ayant des roues arrières avancées.
  • Situation 2 : Quelqu’un avec peu de force dans les bras, un tétraplégique par exemple, va favoriser des roues arrières avancées. Il n’aura pas besoin de trop forcer pour avancer, ni de faire de grands mouvements.
  • Situation 3 : Une personne amputée des deux jambes va préférer avoir des roues arrières le plus reculées possible. On évitera alors les chutes en arrière, là où la majeure partie du poids se situe.
  • Situation 4 : Un handicapé paraplégique touché relativement haut, avec une bonne habileté en 2 roues mais possédant un mauvais équilibre, va choisir un fauteuil avec des roues reculées vers l’arrière. Ainsi, sa force dans les bras lui permettra de se déplacer partout, y compris de monter des pentes sans risque de chute vers l’arrière.

Le type de roues

On trouve des roues à rayons ou des roues à bâtons. En réalité, il n’y a pas vraiment de différence à l’utilisation, du moins pour les modèles standards. Le poids est sensiblement égal, avec un léger avantage à la roue à rayons.

Tout est plutôt une question de design. Une roue à bâton apporte un style plus moderne et plus sportif. Attention toutefois, pour gagner en légèreté, certains fabricants proposent des roues à rayons avec moins de rayons. Elles sont conseillées pour les personnes ayant un poids assez réduit. Les bâtons sont un peu plus résistants pour les personnes en surpoids.

Bien sûr, on trouve des roues à bâtons en fibre de carbone. Elles sont montées sur des fauteuils haut de gamme. Le gain en poids est considérable et c’est clairement ce qui se fait de mieux. Le gros point faible reste le prix qui est évidemment très élevé.

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L’angle de carrossage des roues arrière

On parle d’angle de carrossage pour définir l’angle que font les roues avec la verticale perpendiculaire au sol. Un angle de 0° représente une roue alignée à 90° avec le sol, elle est donc toute droite.

Pour un usage normal, pour se déplacer quotidiennement, on conseille un angle de carrossage nul ou quasi-nul. En effet, un angle de carrossage important va élargir le fauteuil, et on va perdre en mobilité.

L’angle de carrossage est plutôt destiné aux fauteuils de sport. Ils permettent de développer plus de force et également de pivoter plus facilement. De plus, les mains sont protégées puisque les roues sont inclinées vers l’extérieur. C’est idéal pour les sports tels que le basket, où on risquerait de se coincer les mains entre deux fauteuils.

Le système de frein

Sur un fauteuil roulant manuel, le frein est presque uniquement un frein parking. Il s’agit la plupart du temps d’un levier qui va permettre de bloquer les roues arrière lorsqu’on est arrêté. On peut évidemment les utiliser pour s’arrêter lorsqu’on est lancé. Ici, il n’y a pas vraiment de secret, et plus on monte en gamme, plus le fauteuil aura un système de frein efficace et léger.

De plus en plus, sur les fauteuils à poignées, on trouve des freins à tambour, comme sur un vélo. Cela permet à la personne qui nous pousse de freiner facilement et de gérer les descentes sans risque. Parfois le système de frein tambour peut être utilisé par la personne sur le fauteuil. Il faut s’y habituer parce que le freinage est puissant.

Les roues avant

Bien choisir les roues avant est primordial dans la configuration d’un fauteuil roulant manuel. Actuellement les roues ont tendance à être de plus en plus petites. Cela permet de gagner un peu de poids mais on perd alors généralement en confort d’utilisation.

On trouve des diamètres différents entre 10 et 20 cm. Plus la roue est petite, moins on a de chance de les cogner ou de les accrocher. Pour l’intérieur, c’est plutôt pas mal, pour l’extérieur en revanche, on va subir plus facilement les irrégularités du sol.

Il y a différents types de bandages. Les bandages durs sont increvables, mais utilisables uniquement en intérieur. Dehors, ils peuvent s’abîmer sur les sols qu ne sont pas parfaitement lisse, et le confort ne sera pas des meilleurs.

Les bandages gonflables sont les plus confortables et les plus efficaces. En revanche, il y a un risque qu’ils se dégonflent ou qu’ils se crèvent. Pour les regonfler, ce n’est jamais simple, à cause de la valve qui n’est pas très accessible.

Enfin, des bandages avec de la mousse à l’intérieur sont un bon compromis. Ils sont presque aussi confortables que les pneus gonflables, ils ne nécessitent pas d’entretien ou très peu, et leur durée de vie est plutôt longue.

On peut aussi choisir la large de la bande de roulement. Elle varie de 15 à 50 mm. Si on se balade beaucoup dehors, alors on va préférer une bande large tout-terrain, et si on reste toujours dedans, alors une bande de roulement étroite sera plus pratique.

Entretenir son fauteuil roulant manuel

L’un des principaux avantages d’un fauteuil roulant manuel, c’est qu’il ne réclame que peu d’entretien. Toutefois, « peu » ne signifie pas « pas du tout ». Il faudra donc s’en occuper correctement pour le conserver aussi longtemps que possible en bon état et pour que ses performances restent les mêmes.

  • Il faut donc gonfler et contrôler la pression des pneus arrière le plus souvent possible. Le fauteuil roule mieux et freine mieux avec des pneus bien gonflés.
  • Il faut redouter la crevaison, et remplacer les pneus avant qu’ils ne soient trop usés.
  • Les freins seront réglés aussi souvent que l’on contrôlera la pression des pneus.
  • Toute la visserie doit être contrôlée au moins chaque mois. Un petit tour de clé pour éviter que certaines parties du fauteuil ne commencent à avoir du jeu.
  • On s’arrêtera particulièrement sur les fourches avant qui risquent d’avoir un peu de jeu à force de subir les imperfections du sol.
  • Il est nécessaire de nettoyer chaque semaine les axes des roues, et d’ajouter un peu de graisse si le roulement n’est pas impeccable.
  • Un petit nettoyage du cadre sera toujours le bienvenu pour retirer les tâches ou la poussière.
  • Enfin, même si les toiles sont très solides, elles finiront par s’abîmer. Si vous sentez que le confort n’est plus aussi bon, que votre morphologie ait changé ou que ce soient les toiles qui se soient déformées, il faudra les remplacer.

Camille

Bonjour Je suis Camille, étudiante en médecine et passionnée du web. Depuis 2017 je mets à jour toute seule le site Dispositif-Sante.com