Stethoscope : Tout ce qu’il faut savoir sur cet instrument médical
Le stéthoscope est un instrument médical absolument indispensable à tout médecin généraliste et pour quelques spécialistes tels que les cardiologues, les kinésithérapeutes respiratoire ou encore les gastro-entérologues, entre autres. Il va permettre le diagnostic de certains symptômes en écoutant les bruits produits par le corps d’un patient.
Ici, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur cet instrument médical, de son histoire à son utilisation, en passant par son entretien.
Table des matières
L’histoire du stéthoscope
On sait que l’écoute des bruits produits par le corps humain remonte à plusieurs milliers d’années. Des papyrus de l’Egypte antique, plus de 1700 ans avant Jésus Christ, font état de l’écoute des sons intérieurs du corps selon les maladies.
Pourtant il faut attendre le 19e siècle pour que les médecins arrêtent d’ausculter leurs patients de façon directe. En effet, jusqu’à cette date, le docteur posait simplement son oreille sur le thorax de son patient pour percevoir les sons internes. On parle alors d’auscultation immédiate.
C’est un jeune médecin du nom de Laennec, peut-être un peu timide et gêné de devoir porter son oreille sur la poitrine d’une de ses patientes, qui a l’idée rouler en cornet un tas de feuilles de papier. Il place alors une extrémité du rouleau à son oreille, et il colle l’autre extrémité sur le thorax de sa patiente.
L’expérience est un succès, puisqu’il remarque qu’il n’est pas nécessaire de toucher la dame en face de lui pour entendre les bruits provenant de son corps, et surtout que les bruits sont amplifiés, plus forts et plus clairs. Le Dr Laennec venait de créer l’auscultation médiate. Il va alors perfectionner un peu son invention, pour créer le tout premier stéthoscope, qui est alors un simple tube de bois. C’est lui aussi qui va inventer le mot « stéthoscope » qui est un mélange des mots « voir » et « thorax » en grec ancien.
Il utilise le bois, parce que quelques jours avant, il avait vu des enfants qui tapaient sur un tronc d’arbre creux et écoutaient le son amplifié qui sortait à l’extrémité. C’est donc un jeu d’enfant qui est à l’origine du premier stéthoscope.
Très rapidement, d’autres docteurs se mettent à utiliser cet instrument simple mais très utile, et quelques-uns vont améliorer l’appareil. C’est ainsi que Pierre Adolphe Piorry va lui donner une forme évasée, proche de celle d’une coupe de champagne. On parle alors d’un stéthoscope de Pinnard qu’on utilise encore aujourd’hui notamment pour les femmes enceintes enfin d’entendre le fœtus. Quelques années plus tard, l’objet qui est alors en bois ou en métal, se voit équipé d’un tuyau souple.
Le stéthoscope double pavillon
En 1829, le Dr Nicholas Comins dessine le premier stéthoscope biauriculaire, mais il faudra attendre 1851 pour que le premier modèle de ce type voit le jour. L’instrument médical possède déjà un diaphragme au niveau de la partie qui fait contact avec le patient. Ce stéthoscope est commercialisé et rencontre un grand succès, mais il est trop fragile. L’année d’après, des améliorations sont apportées pour le rendre plus robuste.
C’est à partir de 1870, que les stéthoscopes à double pavillon voient le jour. Ils ressemblent à peu de choses près aux appareils qu’on utilise encore aujourd’hui. Désormais, il est donc possible d’écouter des sons audibles à deux endroits différents.
Il faudra cela dit attendre 1961, pour que le Dr David Littmann fabrique le stéthoscope parfait. Il possède un double pavillon réversible et biauriculaire. La marque Littmann voit alors le jour et est aujourd’hui une sous-marque du groupe 3M. C’est désormais la référence internationale du stéthoscope.
C’est quoi un stéthoscope ?
Il s’agit d’un appareil qui va transmettre et amplifier des bruits par résonance. Le principe est finalement très simple : Une membrane ou une cloche vient capter un son, qui va être transmis aux oreilles du docteur utilisant l’instrument.
Le son se transmet via un conduit, assez court. Désormais on trouve cependant des stéthoscopes électroniques, qui captent un son à l’aide d’un microphone ou le retransmettre via des hauts parleurs.
Description d’un stéthoscope
Le pavillon
C’est clairement la partie la plus sensible d’un stéthoscope. C’est lui qui va capter les sons et il est donc en grande partie responsable de la qualité d’écoutes des sons. On trouve encore des stéthoscopes avec un pavillon simple, muni uniquement d’une membrane, mais la plupart sont équipés d’un double pavillon avec une membrane et une cloche.
La membrane est plate et possède un diamètre plus importante. Elle est utilisée pour écouter les sons à haute fréquence, tels que les bruits ventilatoires. La cloche sera utilisée pour les basses fréquences et notamment les bruits produits par le cœur.
La base
C’est sur la base qu’on vient monter le pavillon. Elle est ensuite reliée au tube de notre stéthoscope. C’est un élément rigide qui doit permettre sur certains instruments de choisir le mode d’utilisation, entre la cloche et la membrane. On pourra alors passer d’une écoute des hautes fréquences à une écoutes des basses fréquences, d’une simple rotation.
Le tube
Il fait le lien entre le pavillon et la lyre (dont je parle un peu plus bas). C’est un tube souple, la plupart du temps en plastique PVC. Quelques modèles sont en latex, mais ils sont plutôt rares à cause de quelques cas d’allergie.
Les appareils les plus performants possèdent un double tube. On ne voit qu’un seul tuyau, mais à l’intérieur il y a deux tubes, un par oreille. Cela permet une meilleure qualité d’écoute et plus de précision.
La lyre
C’est la partie qui reçoit le tuyau et qui se divise en deux pour une écoute biauriculaire. Elle est en métal, donc rigide et conçue pour ne pas se déformer. La lyre se compose de deux tubes, maintenus par un ressort de tension. Ce dernier donne la possibilité de gérer facilement l’écartement entre les deux embouts d’écoute, afin de s’adapter parfaitement à l’utilisateur.
Les embouts
Les embouts viendront se loger dans le creux de l’oreille de l’utilisateur, un peu comme les écouteurs d’un smartphone ou d’un lecteur MP3. Ils sont interchangeables et remplaçables, via un système de vis ou un simple clip. On en trouve des souples ou des rigides, chaque utilisateur aura sa préférence.
Les embouts sont utilisés par un seul médecin, pour des questions d’hygiène facilement compréhensibles, mais également parce qu’il y a différentes tailles selon l’anatomie de chaque utilisation. Il est conseillé d’utiliser des embouts de bonne qualité, et de les remplacer assez régulièrement. Ils doivent rester parfaitement étanches pour conserver une qualité d’écoute optimale.
Le stéthoscope électronique
C’est un appareil qui est encore assez peu utilisé, probablement à cause de son prix d’achat plutôt élevé. On les retrouve donc plus souvent chez certains spécialistes, notamment chez les cardiologues que chez les médecins traitants.
Le mode d’auscultation est similaire, mais avec certaines capacités plutôt intéressantes. Il va notamment être possible d’amplifier un son, et de l’entendre jusqu’à 20 fois plus fort qu’avec un stéthoscope classique. Il y a également une filtration des bruits ambiants, ce qui facilite et améliore l’écoute. On se concentre réellement sur les sons qu’on souhaite entendre. Les sons spécifiques sont correctement isolés et le diagnostic peut-être beaucoup plus précis.
On trouve également un petit écran LCD sur le haut du pavillon, qui peut nous donner quelques informations supplémentaires, comme la fréquence cardiaque du patient. Certains modèles vont permettre de réduire la vitesse de l’écoute, ce qui est intéressant en pédiatrie, notamment pour les bébés dont le cœur bat très rapidement.
Enfin, des logiciels peuvent recevoir les sons perçus et les analyser à notre place. Le logiciel peut découvrir des anomalies difficilement perceptibles par l’oreille humaine. On pourra également faire écouter un enregistrement à d’autres collègues, pour conforter ou réfuter un diagnostic.
L’utilisation du stéthoscope
C’est tout d’abord au stéthoscope que de nombreux patients reconnaissent le médecin. Il fait clairement partie de la panoplie du docteur, avec la blouse blanche. C’est aussi un instrument qui est aussi utilisé par les infirmiers, notamment pour mesurer la tension artérielle. Cela dit, les systèmes de mesure et de contrôle automatique prennent de plus en plus le relais.
Quoi qu’il en soit, le code de la santé publique précise que l’auscultation n’est pas un acte uniquement médical et l’infirmier est habilité à recueillir des informations qui pourront aider le médecin à établir un diagnostic. L’infirmier est donc apte à mesurer la pression artérielle, le pouls ou encore la Sp02, mais peut aussi écouter les sons cardiaques, abdominaux ou bien pulmonaires.
Évidemment, seul le médecin pourra établir le diagnostic et proposer un traitement à son patient. Il faut également être correctement formé à l’utilisation d’un stéthoscope et pratiquer l’écoute du corps humain régulièrement, ce qui n’est pas vraiment le cas de la plupart des infirmiers. Les indications données ici sont donc purement informatives, et ne constitue en aucun cas une quelconque formation.
Comment bien utiliser un stéthoscope ?
Il faut d’abord bien placer les embouts sur nos oreilles, avec la lyre en bonne position. Les embouts dans les oreilles du docteur, doivent être orientés vers le patient, et pas derrière le médecin. Si la lyre est positionnée devant l’utilisateur, alors les embouts seront obligatoirement dans la bonne position.
Pour s’assurer du bon fonctionnement de notre outil, on va tapoter légèrement la membrane pour vérifier que le bon côté (membrane ou cloche) est actif. Les docteurs les plus précautionneux vont laisser la paume de la main quelques secondes sur la membrane afin de la réchauffer un peu, avant de l’appliquer sur le corps du patient.
Il y a des stéthoscopes qui ne possèdent pas de cloche, mais qui ont tout de même une utilisation en basse fréquence. Il suffit généralement de presser la membrane pour la faire passer d’un mode hautes fréquences à un mode basses fréquences, et inversement. Pour les modèles avec une cloche, il faudra la plupart du temps faire pivoter la base, à côté du pavillon, pour passer d’un mode à l’autre. Un petit clic va indiquer que la position est bien enclenchée.
L’auscultation pulmonaire
Lorsqu’on ausculte les poumons d’un patient, le but est d’écouter et de comprendre les bruits émis lors du passage de l’air dans l’ensemble du cycle ventilatoire. Il y a 4 zones d’écoute, sur les thorax antérieur et postérieur. Dans la pratique, on va très régulièrement ajouter une 5e zone d’auscultation au niveau du 4e espace intercostal.
On dépose la membrane sur la peau du patient, en effectuant un très léger appui, puis on va commencer à écouter ce qu’on nomme « murmure vésiculaire ». Quand il est physiologique, il est audible pendant toute l’inspiration, et lors du premier tiers de l’expiration.
Le murmure va être plus ou moins présent, il peut augmenter, se réduire ou même complètement disparaître selon la pathologie. Il sera également très souvent perturbé par des sons supplémentaires, qui pourront aider à définir le diagnostic.
Les souffles : C’est l’écoute amplifiée qui nous permet d’entendre le souffle glottique. Il y a différents types de souffles, tubaires, amphoriques, pleurétiques ou bien cavitaires.
Les râles : Un râle se produit au niveau des bronches ou des alvéoles. Ils vont être transformés par une respiration ou une toux. On pourra par exemple entendre une râle crépitant, qui est un bruit sec apparaissant en toute fin d’inspiration. On les entend souvent avec plus de clarté après la toux, et c’est pourquoi on demande à un patient de tousser.
Un râle bronchique est différent. Il va être parfois ronflant et parfois sibilant. Ils vous signalent une inflammation de la paroi bronchique, ou l’apparition de mucus au niveau des bronches.
Les râles bulleux, nommés aussi comme des râles sous crépitants, proviennent d’un brassage d’air au niveau des alvéoles et des bronchioles, qui se remplissent de mucosités. Le son fait penser à un gargouillement qu’on entend en phase d’inspiration, comme à l’expiration.
Le frottement pleural : il intervient quand les feuillets de la plèvre sont inflammatoires. On peut l’entendre pendant l’inspiration comme lors de l’expiration, et ce son ne sera pas modifié par la toux. C’est un bruit qui peut faire penser craquement de cuir.
Stridor et Wheezing : Ce sont des sifflements assez similaires, et on peut donc facilement les confondre. Le stridor est le son de l’obstruction partielle des voies aériennes supérieures, généralement dans le larynx. Le Wheezing apparaît lorsque les voies bronchiques rétrécissent. C’est notamment le cas lors d’une crise d’asthme.
Un docteur devra être capable de reconnaître tous les sons pour évaluer l’état de son patient. Un infirmier va quant à lui devoir identifier un murmure vésiculaire normal en auscultant l’ensemble des zones pulmonaires. Le médecin va utiliser le stéthoscope pour s’assurer du bon placement d’une sonde après une intubation, ou bien vérifier si quelques bruits bien spécifiques disparaissent à la suite d’un traitement.
Évidemment, pour identifier correctement l’ensemble des bruits possibles dans le cycle ventilatoire, il sera nécessaire de s’entraîner régulièrement et de pratique l’auscultation pulmonaire aussi souvent que possible. Les bruits sont similaires, mais tout de même toujours un peu différents d’un patient à un autre, ce qui ne simplifie pas forcément la tâche.
L’auscultation cardiaque
C’est la systole ventriculaire qui représente les bruits cardiaques, ils sont nommés en nomenclatures B1 et B2. Le bruit B1 est un son grave et plutôt sourd, qui permet l’écoute de la fermeture des valves auriculo-ventriculaires lors de l’éjection systolique. Le bruit B2 arrive à la fin d’une systole ventriculaire lorsque les valves sigmoïdes et aortiques se referment.
Entre les bruits B1 et B2, d’autres sons seront perceptibles, entre B1 et B2, on parle de souffle systolique, et entre B2 et B1 de souffle diastolique. On va écouter les sons cardiaques sur 4 zones : Le foyer aortique, le foyer pulmonaire, le foyer mitral et le foyer tricuspide.
On va utiliser la membrane et la cloche. Ainsi, on pourra écouter les hautes fréquences et les basses fréquences. Il sera également nécessaire que votre patient modifie sa position selon la zone écoutée.
Ici, l’entraînement et la pratique sont encore plus importants que pour une auscultation pulmonaire. Seuls les médecins vont pratiquer ce type d’examen. L’infirmier peut parfois faire une auscultation cardiaque, mais ce sera uniquement pour valider le pouls d’un patient, par rapport à la mécanique de son cœur.
L’auscultation abdominale
On va pratiquer une auscultation abdominale afin d’écouter les bruits hydro-aériques. Cela va nous permettre de détecter une paralysie du tube digestif ou bien de découvrir une occlusion intestinale. Le bruit entendu peut également être le signe d’un fonctionnement parfaitement normal. On peut par exemple s’assurer de la bonne position d’une sonde gastrique.
Pour l’auscultation abdominale, le patient sera toujours allongé, parfois de côté, et on utilisera uniquement la membrane de notre stéthoscope.
L’auscultation vasculaire
C’est ici la cloche qui sera utilisée. On va la placer au niveau des passages des artères carotides, ce qui nous donnera la possibilité d’écouter les souffles caractérisant les sténoses. Au niveau de la partie médiane de l’abdomen, on va pouvoir déceler un souffle systolique, qui nous indiquera très souvent un anévrisme de l’aorte. Attention cela dit, le souffle n’est pas toujours présent, notamment lorsque la sténose est à un stade évolué et qu’elle est importante.
Choisir son stéthoscope selon votre métier
Le médecin généraliste
Votre stéthoscope doit être aussi polyvalent que possible. Il vous servira pour tous les types d’auscultation, aussi bien sur les adultes que sur les enfants. Cela dit, il peut-être également utile d’avoir un stéthoscope pour adulte et un autre pédiatrique pour enfant, afin de gagner en précision.
Le pédiatre
C’est évidemment un stéthoscope pédiatrique et donc parfaitement adapté aux enfants, dont vous aurez besoin. Vous pouvez trouver des instruments avec des couleurs rigolotes et même des pavillons avec la forme d’animaux. Cela mettra les enfants en confiance, l’acte médical deviendra de suite plus amusant pour eux et plus agréable pour vous.
Pour les kinésithérapeutes
Vous n’aurez pas à écouter le cœur de vos patients, alors vous pouvez vous contenter sans problème d’un stéthoscope à simple membrane, avec un pavillon classique. Vous vous concentrerez uniquement sur un instrument capable de capter efficacement les bruits pulmonaires.
Le cardiologue et le pneumologue
Il vous faudra un instrument très précis et un stéthoscope électronique sera probablement une bonne solution pour travailler aussi bien sur les fréquences hautes que sur les fréquences basses. Il vous sera possible d’étudier avec précision un souffle et même de le faire analyser par quelques logiciels.
Les infirmiers
Le stéthoscope est un instrument utilisé chaque jour par l’infirmier, mais il est probablement encore trop sous exploité. l’infirmier va l’utiliser pour mesurer la pression artérielle essentiellement, mais il pourrait facilement se former pour vérifier l’efficacité d’un traitement, pour contrôler les bruits gastro intestinaux, ou même vérifier le souffle cardiaque d’un patient.
L’infirmier croise beaucoup de patients et peut donc pratiquer régulièrement afin de progresser. Ainsi, il va développer son sens clinique, et devenir de plus en plus performant. Il pourra alors suivre et soigner les malades, avec toujours plus d’efficacité.
Comment entretenir un stéthoscope ?
L’entretien de cet instrument médical est plutôt simple. La première chose à savoir, c’est qu’il est nécessaire de protéger son équipement d’un froid trop intense ou d’une forte chaleur. En effet, la membrane risque de perdre en souplesse, ce qui l’empêchera de transmettre correctement les informations.
On désinfecte la membrane après chaque utilisation avec un alcool à 70° et un peu de savon. Il faut évidemment ne jamais utiliser un solvant et va éviter de tremper complètement notre stéthoscope dans un bac savonneux.
Une fois par semaine, il sera nécessaire de démonter la membrane pour vérifier son état, contrôler qu’il n’y ait pas de fissure et quelle reste parfaitement souple. Dans ces cas là, il sera évidemment nécessaire de la remplacer immédiatement.
Les embouts doivent être remplacé tous les ans environ, peut-être plus si on utilise énormément notre stéthoscope. Ils doivent être toujours parfaitement étanche, pour vous isoler parfaitement des bruits ambiants. De temps en temps, contrôlez également le tuyau qui peut finir par se percer lors d’une mauvaise manipulation.
Enfin, vous devrez évidemment remplacer les piles d’un stéthoscope électronique. En moyenne, l’autonomie est de 2 mois pour une utilisation normale. Il sera toujours conseillé de retirer les piles lorsque vous partirez quelques semaines en vacance.